Vu dans LSA : Comment le commerce gère le couvre-feu à 18 heures

29.01.2021
L'actualité du secteur

Les enseignes non alimentaires redoutent d’être les principales victimes de la réduction des horaires de vente. Car les ouvertures matinales, le click&collect et les changements d’habitudes des clients ne suffiront pas à compenser les ventes de fin de journée perdues.

L’extension du couvre-feu à 18 heures à la totalité du territoire depuis le 16 janvier est un coup dur pour le commerce. Lequel fait d’autant plus mal qu’il coïncide avec le lancement des soldes d’hiver, du 20 janvier au 16 février, censés permettre d’écouler les stocks de 2020 et rallier les foules. Pour assurer tous les commerçants « de sa solidarité » le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, s’est d’ailleurs rendu au premier jour des soldes au centre commercial parisien de Beaugrenelle. « Cette généralisation du couvre-feu avancé va générer des baisses de chiffre d’affaires estimées entre 20 et 25% dans les premiers départements concernés« , réagit Emmanuel Le Roch, délégué général de Procos, la fédération du commerce spécialisé. « Cela touche particulièrement les commerces situés en centre-ville et ceux du secteur non alimentaire« , déplore Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du Commerce. Certaines enseignes réalisent jusqu’à 20% de leur chiffre d’affaires après 18 heures. » Et une fois de plus, le commerce de proximité prend l’avantage, en cette époque de temps contraints, sur les sites de destination draguant loi. « Les grandes villes et les grands pôles de commerce sont les plus pénalisés puisque les personnes qui travaillent ont besoin de plus de temps pour rentrer du travail et doivent avant tout résoudre les problèmes quotidiens« ; décrit le délégué général de Procos.

Article de Daniel Bicard paru le 28/01/2021 dans LSA

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